JEUDI 13 JUILLET – 21h
Danièl Frouvelle – Tamborn de pluèja
Tour à tour luthier, inventeur, plasticien, informaticien, ou bien chanteur, compositeur, pédagogue, danseur, multi-instrumentiste, Danièl Frouvelle n’a cessé d’explorer les cultures populaires du Languedoc et de Gascogne, ses racines, d’en distiller les arcanes et d’en extraire l’essence artistique tant dans sa dimension locale qu’universelle.
À l’écoute de toute musique, ouvert à toutes pratiques, il a participé à de nombreuses expériences avec des artistes de différents horizons. Il est devenu un acteur majeur des musiques traditionnelles de la région, pour lesquelles il reste un militant associatif toujours actif. Il est bien connu du festival en tant que luthier (ce sera sa 40eme participation), cette fois il a rassemblé ses amis autour des compositions de son nouveau double album « Tamborn de pluèja », parmi lesquels Alain Cadeillan, Maxence Camelin, bien connus des scènes traditionnelles, Anaïs Perrinel, Naël Tripoli, lauréats du concours à Ars l’an passé…
La langue Occitane, avec humour, a la part belle et donne tout son sens à cette musique riche et dense, cette aventure est une sorte de “coup de poing” occitano-musical, acte militant issu d’une pratique décomplexée, festive et habitée.
Danièl Frouvelle : chant, vielle, percussions / Cécile Chadeuil : chant, accordéon / Alain Cadeillan : chant, boha, clarinoise, instruments atypiques / Maxence Camelin : hautbois /Anaïs Perrinel : chant, violon / Naël Tripoli : boha, accordéon, clarinoise / Stéphane Bacou : clarinette / Thomas Kleiber : Basse / Yannick Tournier : son / …et des invités surprises !

Canzoniere Grecanico Salentino
Aujourd’hui menés par Mauro Durante, fils de Daniele Durante, qui a fondé la formation en 1975, ces sept musiciens interprètent les rythmes obsessionnels qui traversent les tarentelles. Interprétant des ballades amoureuses et des chants sociaux aux sons enivrants du tamburello (grand tambourin salentin), le Canzoniere fait vivre et perpétue l’univers des musiques populaires de l’Italie méridionale.
Reconnu pour sa vision caractéristique et moderne de la culture et des sons traditionnels de la Pizzica, « CGS » est surtout connu pour ses rythmes puissants, ses performances épiques proches de la transe, ses harmonies vocales remarquables et son mélange unique de paysages sonores anciens et contemporains.
Mauro Durante et les musiciens de Canzoniere Grecanico Salentino revisitent le répertoire traditionnel du Salento, et créent dans le même élan de nouveaux morceaux en utilisant le Griko Salentino, langue utilisée dans une enclave hellénophone du sud italien.
Mauro Durante : violon, percussions, voix / Emanuele Licci : voix, guitares, bouzouki / Alessia Tondo : voix / Giancarlo Paglialunga : voix, tamburello / Massimiliano Morabito : accordéon diatonique / Giulio Bianco : cornemuse, flûtes, harmonica / Silvia Perrone : danse

VENDREDI 14 JUILLET – 21H

Daniela Heiderich & Gilles Chabenat & Invités – Un jour encore
Daniela Heiderich joue de de la harpe de Bohême, instrument qui connut un âge d’or au XIXème siècle, ainsi que de la cornemuse. Originaire d’Allemagne, elle a étudié la musique traditionnelle en France au CESMD de Poitiers. Gilles Chabenat quant à lui, découvre la vielle à roue avec l’association les Thiaulins de Lignières. Il se consacre alors au répertoire de sa région, le Centre de la France, avec déjà l’idée d’aborder d’autres styles musicaux.
Après avoir fait connaissance à partir d’échanges sur les répertoires allemand et français, ils rapidement décidé de composer spécialement pour le duo, avec un goût commun pour l’expérimentation, voire même la transgression de leurs instruments.
La vielle à roue et la harpe de Bohême ont le pouvoir de multiplier les masques, de la douceur la plus grande à la plus soudaine sauvagerie. Elles ont le même caractère polymorphe, nomade et volatile qui invite à l’innovation et la création.
Leur organologie évolue sans cesse et s’inscrit parfaitement dans une démarche contemporaine. La variété des registres liées à la profondeur des timbres les conduisent sur des chemins musicaux passionnants et parfois même inédits. La musique qui en découle s’inscrit donc dans une tradition mélodique immémoriale, mais ouverte à toutes les influences et tous les partages.
Daniela Heiderich : harpe de Bohême, voix, cornemuse / Gilles Chabenat vielle à roue électroacoustique / Erwan Hamon : flûte / Frédéric Malempré : percussions

The Bonny Men
Depuis leur formation au tout début de l’année 2011, The Bonny Men apparaissent comme l’un des groupes les plus excitants de la scène irlandaise actuelle. Ayant choisi comme en clin d’œil leur nom de scène, les beaux mecs, ces huit jeunes Dublinois ont su capter l’essence et l’énergie brute de la musique traditionnelle irlandaise, lui conférant un style qui leur est propre.
Formé à l’origine par le guitariste Barry Lyons secondé de son frère Conor au bodhrán, il a embarqué dans l’aventure une autre fratrie, Maitiú Ó Casaide au uilleann pipes et whistle et Natalie Ní Chasaide au piano, ainsi qu’Adam Whelan au bouzouki, Moss Landman à la flûte et aux pipes et Turlough Chambers au fiddle, auxquels s’est adjointe la jeune chanteuse Íde Nic Mhathúna.
Leur talent est tel qu’ils ont parfois été comparés à l’excellentissime Bothy Band qui sévit à la fin des années 70. Excusez du peu ! Avec des arrangements malins et intriguant, chaque concert des Bonny Men est une expérience musicale du début à la fin.
Moss Landman : flûte, whistle / Turlough Chambers : fiddle / Maitiú O Casaide : uilleann pipes, whistle, voix / Róisín Chambers : voix / Natalie Ní Chasaide : piano, voix / Barry Lyons : guitare / Conor Lyons : bodhrán, bouzouki) / Adam Whelan : bouzouki
SAMEDI 15 JUILLET – 21H
Oscar Ibáñez & Tribo
Oscar Ibáñez est un joueur de cornemuse et de flûte fascinant qui, en partant de ses racines, réalise une fusion musicale sans limites, à mi-chemin entre la recherche et la création, et qui obtient comme résultat un son nouveau et unique.
Le groupe qui l’accompagne sur scène Oscar Ibáñez & Tribo est formé par d’excellents musiciens ayant une carrière aussi longue que reconnue. Ils ont fait partie des groupes d’artistes et des groupes de folk les plus remarquables de la musique folk galicienne.
Accompagné par ce groupe, Oscar Ibáñez a donné plus de 200 concerts dans toute la péninsule ibérique, ainsi qu’en Bretagne et en Italie.
OSCAR IBAÑEZ GARCIA : cornemuse, flûte / JESÚS IGLESIAS VICENTE : accordéon / PAULA GOMEZ GARCIA : violon / JOSE LIZ DE CEA : bouzouki / FRANCISCO JOSE DICENTA ALONSO : basse / CARLOS CASTRO ROIG : percussions / MARIA TERESA GOMEZ FERNANDEZ : vielle à roue / XOSE ROMERO MIGUENS : cornemuse / ALVARO PUGA TRIÑANES : cornemuse / GLORIA CESPON GEY : cornemuse / ANDREA RODRIGUEZ MOUZO : cornemuse / ADRIAN GARCIA GARCIA : cornemuse / EZEQUIEL OROL LOPEZ : technicien son

Balam
Balam est né d’une envie partagée d’aventure, d’exploration. Un désir d’embrasser un paysage sonore où le contraste sert de boussole. Un voyage polyphonique et polyrythmique où les chemins balisés de l’écriture et des arrangements ciselés s’autorisent le hors-piste de l’improvisation, où des ambiances intimes s’ouvrent soudain sur de grands espaces sonores sauvages. On pourrait croiser au bord de la route quelques fantômes, l’ombre d’Ennio Morricone ou de Philip Glass, et les accents familiers d’un reel ou d’une bourrée.
Avec, dans le cœur, sous les doigts et les pieds, ce qui anime et réunit les musiciens de ce quartet, cette évidence : l’amour de la cadence, qui règle l’allure commune. Balam, ça swingue, ça groove, quatre fois plus fort, et plutôt deux fois qu’une.
Julien Padovani : accordéon / Hervé Capel : accordéon / Tiennet Simonnin : accordéon / Thomas Restoin : accordéon

DIMANCHE 16 JUILLET – 20H00

Cocanha
Deux voix singulières se mêlent dans une polyphonie hypnotique portée par la pulsation des tambourins à cordes, des pieds et des mains. Dans un face à face percutant, les deux musiciennes livrent leurs personnalités vocales complémentaires, tressées par 10 ans de complicité́ artistique.
Cocanha cultive le minimalisme, la sincérité́ d’un son acoustique soutenu par des percussions amplifiées, engageant les corps dans la danse. La langue occitane est leur terrain de jeu pour explorer des tempéraments et des sonorités singulières.
Cocanha puise dans le répertoire traditionnel occitan, remet en mouvement des archives et les replace dans le fil de l’oralité́. Certaines paroles sont ré-écrites, d’autres inventées, émanant d’un imaginaire commun à ciel ouvert. Les personnages des chansons se ré-approprient leur puissance désirante et l’affirment.
Lila Fraysse & Caroline Dufau : voix et percussions / Sanz Grosclaude : sonorisation

Mugar
L’aventure musicale Mugar autour des trois flûtistes Nasredine Dalil, Youenn Le Berre et Michel Sikiotakis a été créé en juin 1996 à l’occasion du festival “Printemps Celte” de La Grande Halle de La Villette à Paris.
Ils ont travaillé dans un esprit de rencontre et de métissage des univers musicaux de leurs cultures d’origine : celte et berbère. Répertoire traditionnel et compositions originales, emprunts et échanges, mélanges et confrontation tissent ce spectacle atypique qui fait de la différence une source de création renouvelée, à la croisée de la tradition et de la modernité.
Le succès ayant été immédiat, ce qui ne devait être qu’une expérience est devenu un spectacle tournant en France et à l’étranger
Confrontations, croissements, rencontres, surprises… Le voyage de Mugar continue avec gourmandise et clairvoyance. Gourmandise pour les rythmes qui embrasent les mélodies. Gourmandise pour ce festin d’instruments qui se sentent bien dans un même voyage.
Thérèse Henri : basse / Nasredine Dalil : flûte traversière, chant, bendir, karkabou / Abdenour Djemaï : banjo / Philippe Hunsinger : bouzouki et guitare / El-Hadj Khalfa : t’bel, choeur et zorna / Youenn Le Berre : flûte traversière, cornemuse, tin-whistle, flûte basse, chant / Jean-Bernard Mondoloni : bodhrán et didjeriddo / Sophie Bardou : violon / Céline Rivaud : violon / Michel Sikiotakis : flûte traversière, tin-whistle, low-whistle, choeur, bombarde / Yann Lemêtre : sonorisation